Le retour d’Iphigénie de Yannis Ritsos

présenté par Les Foirades dans le cadre de la 7ème édition du Festival Strasbourg Méditerranée
Théâtre du Marché aux grains, salle Christiane Stroé, Bouxwiller, 29 Novembre 2011 à 20h30

On se souvient du mythe d’Iphigénie offerte en sacrifice par son père Agamemnon pour obtenir des vents favorables au départ des navires pour la guerre de Troie et sauvée par la déesse Artémis qui substitue une biche à la jeune fille. Le poète et révolutionnaire grec Yannis Ritsos fait ici parler une Iphigénie revenue depuis peu dans la demeure familiale. Le Collectif théâtral Les Foirades propose de mixer l’écriture poétique et théâtrale du monologue d’Iphigénie avec une écriture musicale. La voix du poème se mêle aux instruments dont une guitare électrique.

La statue de la déesse trône, inutile, sur une chaise. Pylade, le fidèle ami d’Oreste, le frère d’Iphigénie les a quittés. Les chevaux du père sont décrépits et aveugles. Dans les tiroirs, dans les armoires se retrouvent les reliques du passé : les bijoux de la mère, le masque de carnaval d’Iphigénie enfant, une biche, déjà… Oreste, à qui le monologue semble s’adresser, se tait. L’enthousiasme supposé du retour a laissé la place à une douce mélancolie, une lucidité amère devant le temps qui passe et l’oubli de tout enseignement de l’Histoire.

Une femme tente de nous parler depuis son lointain séjour de mort, séjour défunt d’où sourd une musique mystique, minimale, une musique qui couve et évoque l’absence.

Cette remontée de la mémoire retourne vaguement, difficilement, à l’époque effroyable de l’enfance, pleine de masques et de douleurs contenues, sans qu’il y ait pourtant rage, sans qu’il y ait pourtant plainte, et c’est cette absence de haine à l’égard des bourreaux qui est belle

Une méditation mystique aux résonances politiques qui fouille les douleurs de la solitude et de l’abandon voulu par un Pouvoir qui fut aimé…

Yannis Ritsos (1909-1990) est un poète grec. Plusieurs de ses poèmes ont été mis en musique par Mikis Théodorakis. Il meurt alors que s’effondre en Grêce le rêve d’une plus grande justice pour lequel il a lutté et souffert pendant des années

Le monologue sera dit Par Pascale Spengler accompagné par Romain Müller aux instruments et Geoffrey Sorgius à la lumière et au son

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De la nécessité de te lire ou de te relire aujourd’hui d’Alain Mabanckou : Lettre à Jimmy

Texte dit par Pascale Spengler accompagnée par Romain Müller.
Bunker B16, rue du Hohwald, Strasbourg 11/9/2011.

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Notre besoin de consolation est impossible
à rassasier de Stig Dagerman

Texte dit par Pascale Spengler accompagnée par Romain Muller.
Bunker B16, Rue du Hohwald, Strasbourg 1er mai 2011

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Comment une figue de paroles et pourquoi
de Francis Ponge

dans le cadre de l’Été Culturel au Scala /Scènes Municipales Strasbourgeoises le 31 août 2010

dans le cadre de Poésie, Pleine Lune au Théâtre Christiane Stroë à Bouxwiller le 28 février 2010

Avec
Pascale Spengler : Texte
Gilles Granget : Guitares électriques
Goeffrey Sorgius : Manipulation d’images
Christine Heimlich : Lumière
Romain Muller : Son

Comment une figue  - Scala 2010

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