ZIGZAG strasbourgeois, suite à un laboratoire de recherche d’écritures scéniques

Nous sommes là dans l’anonymat dans la nuit de nos grandes villes. Accélération du présent immédiat Permanence de la transformation. Feux, enseignes clignotantes, signaux et mots d’ordre énigmatiques partout Notre perception du monde évolue De plus en plus fragmentaire, discontinue, épileptique, le réel produit la catastrophe. Mais le chaos de la vision ne nous affolera pas car la poésie sera notre seul mot de passe avec l’amour vers un rêve d’éternité. Elle sera l’origine de notre chant, de notre langue. Nous rejoindrons l’étrangeté de ce qui nous est commun, en évoquant la beauté arrachée par bribes à un paysage urbain foisonnant d’humanité. Bribes de mémoire, impressions sonovisuelles, entre-aperçus, confidences chuchotées du bout des lèvres, ritournelles.

Dans le cadre de notre « impromptu Friche », nous cherchons à transmettre une respiration nocturne, reflétant notre perception provisoire d’un réel imaginé.